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Ailleurs (2004/2007).
J'ai grandi sur une ile où les hivers semblaient longs et l'attente
bien trop lourde pour ne pas rêver ailleurs, vers d'autres mondes possibles...
C'était la saison morte et son cortège d'ennui, ses journées courtes, le ciel bas,
la lumière prise au piège...
Un temps comme vécu à rebourds où tout venait se fondre dans les
couleurs encore chaudes et lavées du littoral en veille et cette
lente fuite des jours, volontaire ou subie, dans l'espace révélé
par le vide des humains.
Est-ce que l'image peut faire naitre ce sentiment du creux, de l'errance,
des silences, et de ce qu'on leur fait dire jusque dans nos attentes
? La marge océanique toute proche comme horizon de voyage et de
rencontres espérées ?
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